Afin de comprendre les mécanismes de cette augmentation de la transmissibilité, ils ont analysé les potentiels changements des contacts sociaux entre les individus. Cependant, ces modifications des habitudes sociales semblent insuffisantes pour expliquer cette augmentation de transmission du virus.
Ces scientifiques n’ont pas mis en évidence de différences de sévérité de la maladie liée à ce variant, contrairement à une étude précédente (voir lettre News-COVID-19.info 22-28 Mars 2021), bien que leurs résultats doivent être confirmés.
Enfin, les chercheurs ont simulé la dynamique de l’épidémie entre décembre 2020 et juin 2021 en tenant compte de différents scénarios de mesures sanitaires et de vaccinations. Si leurs recherches datent de l’an passé, force est de constater que leurs projections se confirment aujourd’hui en grande partie.
Dans toutes leurs projections initiales, ils prévoyaient une nouvelle vague de cas et de décès en 2021, même si cette dernière pouvait être réduite par des mesures sanitaires strictes. En l’absence de déploiement important de la vaccination, le nombre de cas d’hospitalisation et de décès en 6 mois devait été plus important qu’en 2020, quelles que soient les mesures sanitaires. Selon eux, si la vaccination était de seulement 200 000 personnes par semaine, son impact aurait été limité. En revanche, si la campagne de vaccination s’accélérait pour atteindre 2 000 000 par semaine, l’impact sur les hospitalisations et les décès devrait être beaucoup plus important.