On s’est également intéressé à la probabilité de transmission du virus dans différents scénarios, à savoir celui d’une personne déclarée comme cas-contact ou celui d’une personne partant ou revenant de voyages. Ainsi, la réalisation d’un test en sortie de quarantaine, dans ces deux scénarios, s’est révélée la plus pratique pour diminuer la PQT. Bien entendu, la prise en charge d’un cas-contact qui se trouve encore dans la phase précoce de l’infection par le SARS-CoV-2 rallonge sa durée de mise en quarantaine en comparaison d’une personne dont les symptômes sont déjà apparus. La réalisation d’un test à 6 jours après le début de la quarantaine est déjà pertinente, bien que moins efficace qu’un test réalisé à la sortie, et ceci comparé à une quarantaine de 14 jours réalisée sans test.
Ces différents modèles ont pu être appliqués dans des cas concrets, notamment celui d’employés d’une entreprise pétrolière extracôtière. Ces employés travaillent généralement par cycle, à savoir 26 jours de travail suivi de 16 jours de repos. Au début de la pandémie, lorsque le nombre de cas COVID-19 était encore faible, la société avait imposé une quarantaine de 3 jours à tous ses employés, accompagnée d’un test à l’entrée. Ces mesures ont ensuite évolué vers des conditions de quarantaines de 5 ou 7 jours, selon les régions, avec un test à l’entrée et un autre 4 jours plus tard.
Les résultats obtenus montrent que l’allongement de la quarantaine à 7 jours ainsi qu’un test réalisé à sa sortie peut faire diminuer la PQT de 98%, et de 93% pour un allongement à 5 jours.
Par conséquent, pour des quarantaines durant au maximum 7 jours, la réalisation d’un test à la sortie de l’isolement est la meilleure stratégie pour réduire la PQT. Pour des quarantaines plus longues, la réalisation d’un test à J5 ou J6 s’avère également efficace. Cependant, un test au début de la mise en quarantaine, ce qui est le plus courant, est moins efficace, surtout si la date de l’infection est inconnue.