L’élaboration d’un vaccin contre la COVID-19 est aujourd’hui l’objectif principal. Son élaboration repose essentiellement sur la mise en place d’une réponse immunitaire qui permettrait une protection durable et efficace contre toute infection possible par le virus SARS-CoV-2.
Le but est d’activer les deux modes de la réponse immunitaire principale pour lutter contre les infections. D’une part, elle mobilise les lymphocytes T CD8+ qui sont capables de reconnaître et de détruire les cellules infectées. D’autre part, elle entraîne une production d’anticorps neutralisants par les lymphocytes B. Ceux-là sont capables d’interagir avec le virus et surtout de l’empêcher d’infecter une cellule cible.
Comment nos cellules produisent-elles des anticorps ? Il s’agit d’une suite d’opérations, comme des engrenages successifs dans une machine, qui sont toutes indispensables. Si l’une d’elles vient à manquer, alors le produit de la machine s’abîme et notre corps ne peut plus se défendre.
En l’occurrence, pour produire nos anticorps, il ne faut pas à cette machine trop de TNF-alpha, la cytokine pro-inflammatoire. Elle n’est pas un anticorps, mais elle peut gêner leur fabrication si elle est surdosée. Or, quand la maladie se déclare sous une forme sévère, il faudrait de nombreux anticorps : il se trouve que nous avons trop de TNF-alpha et que cela bloque le processus.
Essayons de comprendre le rôle exact de cette molécule.