Stade 1 : Entrée et multiplication du virus (asymptomatique)
L’infection asymptomatique a été largement décrite dès le début de la pandémie. Dans la population générale, il semblerait que 40% des personnes infectées n’aient aucun symptôme selon le CDC (centre épidémiologique américain). Les personnes infectées asymptomatiques peuvent transmettre le virus, mais un traitement n’est pas recommandé.
Stade 2 : Dissémination du virus (symptômes légers à modérés)
Les patients présentent au moins un des symptômes suivants : fièvre ou frissons, toux, gêne respiratoire, fatigue, douleurs musculaires, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, maux de gorge, nausées, vomissements, diarrhées. Durant cette phase symptomatique, qui correspond à une réplication active du virus dans l’organisme, les patients sont hautement contagieux. Les tests diagnostiques ainsi que l’application des mesures barrières sont recommandés. A cette étape, des traitements peuvent être mis en place (antiviraux et stéroïdes notamment) et il est conseillé d’être vigilant quant à l’apparition d’autres symptômes.
Stade 3 : Inflammation multi-organes (symptômes sévères)
Certaines personnes connaissent une phase sévère de la maladie, généralement 1 à 2 semaines après le début des symptômes, et qui va nécessiter une hospitalisation. Ces patients présentent une aggravation de leur hypoxie (manque d’apport en oxygène), pouvant conduire à des lésions de certains organes (cœur, rein ou foie par exemple). Cette étape est encore marquée par le dérèglement de certains marqueurs biologiques cliniques (IL-6, Calprotectine, Ferritine, CD163 soluble).
Stade 4 : Lésions endothéliales, thrombose et défaillance multiviscérale (symptômes critiques)
Seulement une minorité de patients infectés par le virus se retrouve en phase 4 de la maladie. Cette phase, caractérisée par une inflammation sévère et une coagulopathie (défaillance de la coagulation), est associée à un haut risque de mortalité.
Des études complémentaires doivent être réalisées afin d’évaluer les éventuelles symptômes chroniques, maladies cardiaques, rénales ou pulmonaires, chez les survivants du COVID-19.