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Vulgarisation scientifique des avancées de la recherche sur la COVID-19

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États-Unis Le COVID-long : prochain désastre sanitaire ?

La plupart des adultes en Occident sont vaccinés aujourd’hui. Par exemple, c’est le cas de plus de la moitié des adultes aux États-Unis. Là-bas, plusieurs mesures sanitaires, comme le port du masque et la distanciation sociale, ont été relâchées pour un retour à une vie presque normale. Cependant, il ne faut pas oublier les 10 à 30% de patients infectés par le SARS-CoV-2 atteints d’un « COVID long ». Quelles seront les conséquences de cette maladie, aux États-Unis comme ailleurs ? A-t-on retenu des leçons du passé concernant les maux chroniques consécutifs des maladies infectieuses ?

Le CDC (Center for Disease Control and prevention) prévoit que 15 millions d’Américains ont ou vont développer un COVID long. Cette maladie se caractérise par un éventail de symptômes qui peuvent durer des semaines ou des mois. Elle n’est toutefois pas facile à diagnostiquer car il n’en existe pas encore de définition consensuelle. Aujourd’hui, aucun marqueur diagnostic ou biomarqueur ne permet pas de poser un diagnostic fiable.

L’émergence de COVID long n’est toutefois pas totalement une surprise. Il existe d’autres syndromes post-infection similaires, comme le syndrome post-traitement de la maladie de Lyme, ou l’Epstein-Barr. La physiopathologie à long terme de l’infection par le SARs-CoV-2 est encore mal comprise. Certains scientifiques soupçonnent que des virus persistent dans l’organisme et que les malades subissent encore des séquelles de l’inflammation.  D’autres pensent même qu’il s’agit d’une maladie uniquement psychologique. Dans tous les cas, il faut coordonner une action de santé publique, pour tout d’abord faire de la prévention, en rappelant que la vaccination reste le meilleur moyen d’éviter un COVID long. Il est aussi nécessaire de continuer la recherche afin d’identifier les causes, les mécanismes et les traitements répondant à cette maladie.

En parallèle de la pandémie de COVID-19 aiguë, le monde devra vraisemblablement faire face à une vague d’individus atteints de COVID long. Cette maladie n’est pour l’heure ni comprise ni maîtrisée, mais plus de 30 hôpitaux ou centres de santé américains ont déjà ouvert des services dédiés à la prise en charge de cette pathologie.

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